Dr Hache Emmanuel
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Vichyssoises, Vichyssois, fuyez ! (Prudence aux plus téméraires !) Bonjour à tous, c’est un témoignage que je porte sur les soins que m’a apporté le Dr. Emmanuel Hache. Tout d’abord je tiens à préciser le cadre de mon expérience auprès du Dr. Hache: une hospitalisation longue dans son service et non en consultation libérale. Néanmoins malgré le fait qu’il exerce aujourd’hui auprès des Vichyssois et non plus à L’hôpital de Moisselles, il demeure le même médecin psychiatre-praticien. Mon expérience relatée ci-après, je la déclare en tout âme et conscience et j’en revendique sa pleine historicité. Je suis un ancien « aliéné » du Dr. Emmanuel Hache à l’époque -chef de service à l’EPS Roger Prévot, Moisselles-. Pour objectiver mon témoignage, je dois dire que l’AP-HP dote très incorrectement (budgetairement) la psychiatrie francilienne et que malheureusement l’établissement Roger Prévot en est l’un des parents les plus pauvres. Cette expérience remonte aux années 2000. J’étais alors mineur et je traversais une dépression nerveuse. À la demande de mes parents, dépassés par ma détresse psychologique d’alors, je fût placé en HDT au soin du service du Docteur Hache. Voici les faits : Sous la responsabilité du Dr. Hache j’aurais été camisolé, sanglé sur lit en chambre d’isolement à maintes et maintes reprises et sans aucun motif comportemental légitime, je n’étais ni violent ni suicidaire mais juste habité d’une infinie tristesse (dépression/crise d’adolescence/identitaire). A l’époque j’ai été très lourdement sedaté comme de nombreux patients de son service, rendu au point où j’étais presque incapable de parler, de marcher*. Pour l’anecdote je l’entends encore me dire au premier entretien d’admission (alors que mes parents m’accompagnaient) : « Tant que je serais en fonction dans cet hôpital, votre fils n’en sortira pas. » Finalement ce sera en 2002, quand un poste d’adjoint sera créé et que le Dr. E. Hache se retrouvera déchargé de nombreux dossiers dont le mien, que je pourrais alors entrevoir de quitter son service. Voici comment : avec ce nouvel adjoint-médecin, en à peine quelques mois nous conviendrons d’un « projet de sortie », il baissera soudainement et drastiquement mes médicaments et leurs posologies* et deux mois plus tard je pouvais reprendre ma vie bon an, mal an.. puis passer mon bac. J’avais alors 22 ans ! Encore une fois je dois ma liberté (littéralement) à ce providentiel nouvel adjoint de l’époque que je ne pourrais jamais assez remercier. C’est en tout cas l’interprétation l’a plus mesurée que je puisse en faire aujourd’hui. Mon expérience à titre personnel avec le Dr. Hache fût donc humainement cauchemardesque. Il laissera un souvenir douloureux à ma famille, mon entourage et à moi-même évidemment. Et malheureusement aussi par les effets traumatiques et contre-productifs que cette expérience aura de fait, sur mon aversion à venir, de réussir à faire à nouveau confiance à la psychiatrique/psychologique qui me sera pourtant encore pour un temps nécessaire.. Avant de consulter ce Dr Hache ou d’y envoyer un tiers, n’hésitez surtout pas à vous renseignez par vous-même : Auprès de l’AP-HP (francilienne) ou de l’EPS Roger Prévot, au sujet du Docteur Emmanuel Hache. Des opinions médicales, éthiques et administratives à son sujet circulent, elles sont relativement accessibles et facilement communiquées. Je vous remercie pour votre lecture et de l’attention apportée à ce témoignage. Josselin Grenier *: Factuellement. Notez que je ne suis pas médecin, que je ne peux me prononcer sur l’opportunité médicale d’un tel réajustement médicamenteux ni sur le bien-fondé de tel ou tel autre traitement. Je partage mon expérience à la simple hauteur de vue d’un ancien soigné, sans jugement sur des compétences ou un bien-fondé médicale que je ne maîtrise pas.