
REVUE DE PUBLICATIONS INTERNATIONALES via Pubmed.com
Il est plus que jamais indispensable d’aller chercher les informations médicales à la source même.
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Clinical Rheumatology, Septembre 2020
Ici, des rhumatologues s’inquiètent des conséquences liées au discrédit qui a été jeté sur l’hydroxychloroquine pendant cette pandémie COVID.
Cette vieille molécule anti-paludéenne n’a pourtant, selon eux, pas fini de montrer l’étendue de ses indications thérapeutiques.
Résumé de l’article
« Pendant la pandémie de COVID-19, l’hydroxychloroquine a payé la rançon de la gloire. Presque adulée comme traitement prometteur au départ. Ce médicament a finalement été rejeté. Présenté comme controversé et toxique pour les patients. La couverture médiatique de ce sujet a semé la confusion dans le public. Et même au sein de la communauté médicale.
Dans ce contexte, quelle sera l’utilité de l’HCQ après la pandémie COVID-19? Quid de son utilisation dans d’autres affections médicales, en particulier dans les maladies auto-immunes? À quoi devons-nous nous attendre lorsque des patients atteints de lupus ou d’autres maladies auto-immunes courantes se verront proposer l’HCQ comme traitement?
Sera-ce une réponse négative ? Etant donné la récente publicité trompeuse sur sa « toxicité potentielle » (mais toujours pas établie), c’est à craindre.
Des exemples illustrent ce risque. Lors d’une récente consultation, un jeune homme aux antécédents de sarcoïdose cutanée a refusé un traitement par HCQ en raison de l’accent mis récemment sur sa toxicité cardiaque.
La place de l’HCQ dans la prévention du traitement du COVID-19 n’étant toujours pas déterminée, dans cet article Perspectives in Rheumatology, nous avons voulu passer en revue
- l’efficacité de l’HCQ dans la gestion des principales maladies auto-immunes,
- son profil d’innocuité bien connu
- et les recommandations de surveillance lors de son usage.
Nous espérons restaurer la relation de confiance entre les patients et leurs praticiens concernant l’utilisation de l’HCQ pour la gestion des maladies auto-immunes les plus courantes. »