Choisirunmedecin poursuit l’objectif de défendre les intérêts des patients et de leur assurer un accès à des informations loyales. On observe actuellement un contexte de détérioration du système de soin sans précédent.De même, depuis bientôt 3 ans, l’accès aux informations médicales pertinentes s’avère particulièrement compliqué pour le non spécialiste. La pluralité des sources semble dangereusement remise en cause. Des « fact-checkers », auto-proclamés indépendants, s’arrogent le droit de déterminer ce qui est fake news ou pas. On voit apparaître ainsi une nouvelle forme de censure présentée comme nécessaire, sinon vertueuse. A quels exceptions près, il en découle un discours scientifique de façade, étrangement formaté et univoque. Les données délivrées aux citoyens paraissent sélectionnées sur des considérations politiques, plus que sur des critères médicaux.
Forts de ce constat, nous ne comprenons pas le silence qui entourent certaines publications scientifiques. Parmi elles, des avertissements sanitaires émanant de professionnels de santé avisés. Quand bien même contredisent-ils le discours officiel. Dès lors qu’ils émanent d’un professeur universitaire, par la rédaction d’une tribune, publiée dans une revue scientifique internationale reconnue, pourquoi en taire le contenu ?
Partager ces informations avec les patients nous paraît tout aussi justifié que d’ânonner à l’unisson les seules dépêches AFP, et autres slogans publicitaires autorisés par l’ARS.
Les médias se chargent d’ores et déjà bien volontier de cette dernière tâche.
Nous aspirons, avec quelques-autres « complotistes », à participer à la première.
Préambule
L’auteur
Pour pondérer le crédit à accorder à une information, il est utile de s’informer sur son auteur. Ici, il s’agit de Kenji Yamamoto. Il est professeur de médecine à l’Institut de recherche en Bioressources et Biotechnologie de l’Université de Ishikawa (Japon). Son h-index est de 54. Ce score correspond au nombre de publications internationales revendiquées par l’auteur , pondéré par la notoriété des revues scientifiques qui les ont publiées, ainsi que l’ampleur des citations desdites publications entre pairs). Pour exemple, le h-index du Pr Karine Lacombe est de 42 (ce qui est tout à fait honorable). Celui du Pr Raoult, de 200.
Liens et conflits d’intérêt
Il faut également prêter attention aux éventuels conflits d’intérêt déclarés par l’auteur. Ils sont susceptibles d’influencer sa démarche, de nuire à son objectivité. Le Pr Yamamoto n’en déclare aucun pour l’article qui suit. Le Professeur Karine Lacombe reconnaissait, pour sa part, plus de 200 000 euros de revenus issus de l’industrie pharmaceutique (dont 28000 euros de Gilead).
La Revue
Il s’agit du « Virology Journal ». L’Impact factor rend compte du crédit accordé à une revue médicale. Ce score traduit le niveau de visibilité des publications qu’elle comporte. On considère une revue avec un FI élevé comme plus importante (parce que plus lue et plus citée) qu’une revue avec un FI faible. Pour le « Virology Journal », ce score est de 3.6. En comparaison, une recherche rapide sur PubMed montre que le Pr Karine Lacombe a publié ces récents articles dans la « Revue de Médecine Interne », d’Impact Factor 0,7.
Le fond …
Bien sûr, ces informations ne suffisent pas à accréditer le contenu des propos tenus par l’auteur. On peut, en revanche, juger justifié d’en prendre connaissance. Lorsque les médias mainstream ne s’en chargent pas, la tâche n’est pourtant pas aisée.
Reste enfin à évaluer la nature et la valeur des arguments exposés par le scientifique.
Abstract
The Lancet a publié récemment une étude sur l’efficacité des vaccins COVID-19 et sur le déclin de l’immunité avec le temps. L’étude a montré que la fonction immunitaire, 8 mois après l’administration de deux doses de vaccin COVID-19, était inférieure chez les personnes vaccinées à celle des personnes non vaccinées.
Les rappels de vaccination COVID-19 à fréquence soutenue, conformément aux recommandations de l’Agence Européenne du Médicament, pourraient avoir un effet négatif sur la réponse immunitaire. Elles pourraient donc ne pas être souhaitables.
La diminution observée de l’immunité peut être causée par plusieurs facteurs: la N1-méthyl-pseudo-uridine, la protéine de pointe, les nanoparticules lipidiques, le développement d’anticorps facilitants, voire, la stimulation antigénique initiale elle-même.
Ces altérations cliniques peuvent expliquer l’association rapportée entre la vaccination COVID-19 et le zona.
Par mesure de sécurité, les rappels ultérieurs doivent être interrompus. De plus, il faut enregistrer la date de vaccination dans le dossier médical des patients. Plusieurs mesures pratiques pour prévenir cette diminution de l’immunité ont été rapportées. Elles incluent la limitation de l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris de paracétamol à visée anti-pyrétique), un usage raisonné des antibiotiques, l’arrêt du tabagisme, le contrôle du stress et la limitation du recours aux émulsions lipidiques (y compris le propofol, qui peut provoquer une immunodépression péri-opératoire).
En conclusion, la vaccination contre le COVID-19 est un facteur de risque majeur d’infections chez les patients vulnérables.