« La vaccination contre le COVID est un facteur de risque majeur d’infections chez les patients fragilisés »

Choisirunmedecin poursuit l’objectif de défendre les intérêts des patients et de leur assurer un accès à des informations loyales. On observe actuellement un contexte de détérioration du système de soin sans précédent.De même, depuis bientôt 3 ans, l’accès aux informations médicales pertinentes s’avère particulièrement compliqué pour le non spécialiste. La pluralité des sources semble dangereusement remise en cause. Des « fact-checkers », auto-proclamés indépendants, s’arrogent le droit de déterminer ce qui est fake news ou pas. On voit apparaître ainsi une nouvelle forme de censure présentée comme nécessaire, sinon vertueuse. A quels exceptions près, il en découle un discours scientifique de façade, étrangement formaté et univoque. Les données délivrées aux citoyens paraissent sélectionnées sur des considérations politiques, plus que sur des critères médicaux.

Forts de ce constat, nous ne comprenons pas le silence qui entourent certaines publications scientifiques. Parmi elles, des avertissements sanitaires émanant de professionnels de santé avisés. Quand bien même contredisent-ils le discours officiel. Dès lors qu’ils émanent d’un professeur universitaire, par la rédaction d’une tribune, publiée dans une revue scientifique internationale reconnue, pourquoi en taire le contenu ?

Partager ces informations avec les patients nous paraît tout aussi justifié que d’ânonner à l’unisson les seules dépêches AFP, et autres slogans publicitaires autorisés par l’ARS.

Les médias se chargent d’ores et déjà bien volontier de cette dernière tâche. 

Nous aspirons, avec quelques-autres « complotistes », à participer à la première.

Préambule

L’auteur

Pour pondérer le crédit à accorder à une information, il est utile de s’informer sur son auteur. Ici, il s’agit de Kenji Yamamoto. Il est professeur de médecine à l’Institut de recherche en Bioressources et Biotechnologie de l’Université de Ishikawa (Japon). Son h-index est de 54. Ce score correspond au nombre de publications internationales revendiquées par l’auteur , pondéré par la notoriété des revues scientifiques qui les ont publiées, ainsi que l’ampleur des citations desdites publications entre pairs). Pour exemple, le h-index du Pr Karine Lacombe est de 42 (ce qui est tout à fait honorable). Celui du Pr Raoult, de 200.

Liens et conflits d’intérêt

Il faut également prêter attention aux éventuels conflits d’intérêt déclarés par l’auteur. Ils sont susceptibles d’influencer sa démarche, de nuire à son objectivité. Le Pr Yamamoto n’en déclare aucun pour l’article qui suit. Le Professeur Karine Lacombe reconnaissait, pour sa part, plus de 200 000 euros de revenus issus de l’industrie pharmaceutique (dont 28000 euros de Gilead).

La Revue

Il s’agit du « Virology Journal ». L’Impact factor rend compte du crédit accordé à une revue médicale. Ce score traduit le niveau de visibilité des publications qu’elle comporte. On considère une revue avec un FI élevé comme plus importante (parce que plus lue et plus citée) qu’une revue avec un FI faible. Pour le « Virology Journal », ce score est de 3.6. En comparaison, une recherche rapide sur PubMed montre que le Pr Karine Lacombe a publié ces récents articles dans la « Revue de Médecine Interne », d’Impact Factor 0,7.

Le fond …

Bien sûr, ces informations ne suffisent pas à accréditer le contenu des propos tenus par l’auteur. On peut, en revanche, juger justifié d’en prendre connaissance. Lorsque les médias mainstream ne s’en chargent pas, la tâche n’est pourtant pas aisée.

Reste enfin à évaluer la nature et la valeur des arguments exposés par le scientifique.

Abstract

The Lancet a publié récemment une étude sur l’efficacité des vaccins COVID-19 et sur le déclin de l’immunité avec le temps. L’étude a montré que la fonction immunitaire, 8 mois après l’administration de deux doses de vaccin COVID-19, était inférieure chez les personnes vaccinées à celle des personnes non vaccinées. 

Les rappels de vaccination COVID-19 à fréquence soutenue, conformément aux recommandations de l’Agence Européenne du Médicament, pourraient avoir un effet négatif sur la réponse immunitaire. Elles pourraient donc ne pas être souhaitables. 

La diminution observée de l’immunité peut être causée par plusieurs facteurs: la N1-méthyl-pseudo-uridine, la protéine de pointe, les nanoparticules lipidiques, le développement d’anticorps facilitants, voire, la stimulation antigénique initiale elle-même. 

Ces altérations cliniques peuvent expliquer l’association rapportée entre la vaccination COVID-19 et le zona. 

Par mesure de sécurité, les rappels ultérieurs doivent être interrompus. De plus, il faut enregistrer la date de vaccination dans le dossier médical des patients. Plusieurs mesures pratiques pour prévenir cette diminution de l’immunité ont été rapportées. Elles incluent la limitation de l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris de paracétamol à visée anti-pyrétique), un usage raisonné des antibiotiques, l’arrêt du tabagisme, le contrôle du stress et la limitation du recours aux émulsions lipidiques (y compris le propofol, qui peut provoquer une immunodépression péri-opératoire). 

En conclusion, la vaccination contre le COVID-19 est un facteur de risque majeur d’infections chez les patients vulnérables.

La lettre à l’éditeur

Monsieur le rédacteur,


La pandémie de COVID-19 a conduit à un usage généralisé de vaccins génétiques, à ARNm et à vecteur viral. Depuis, des campagnes de rappel ont été effectuées. Pourtant, leur efficacité pour une protéine Spike hautement mutée des souches Omicron est limitée.

Récemment, The Lancet a publié une étude sur l’efficacité des vaccins COVID-19 et le déclin de l’immunité dans le temps. L’étude a montré que la fonction immunitaire chez les personnes vaccinées 8 mois après l’administration de deux doses de vaccin COVID-19 était inférieure à celle des personnes non vaccinées. Ces résultats étaient plus prononcés chez les personnes âgées et les personnes atteintes de comorbidités. Bien que recommandées par l’Agence européenne du médicament, des injections répétées de rappels pourraient nuire au système immunitaire et ne pas être souhaitables. Plusieurs pays, dont Israël, le Chili et la Suède, proposent une quatrième dose uniquement aux personnes âgées et à d’autres groupes plutôt qu’à tous les individus.
La diminution de l’immunité est causée par plusieurs facteurs. Premièrement, la N1-méthylpseudo-uridine est utilisée comme substitut de l’uracile dans le code génétique. La protéine modifiée peut induire l’activation des cellules T régulatrices, entraînant une diminution de l’immunité cellulaire. Ainsi, les protéines de pointe ne se désintègrent pas immédiatement après l’administration de vaccins à ARNm. Les protéines de pointe présentes sur les exosomes circulent dans tout le corps pendant plus de 4 mois. De plus, des études in vivo ont montré que les nanoparticules lipidiques (LNP) s’accumulent dans le foie, la rate, les glandes surrénales et les ovaires, et que l’ARNm encapsulé dans les LNP est hautement inflammatoire. Les anticorps nouvellement générés de la protéine de pointe endommagent les cellules et les tissus destinés à produire des protéines de pointe, et les cellules endothéliales vasculaires sont endommagées par la protéine de pointe dans la circulation sanguine; cela peut endommager les organes du système immunitaire tels que les surrénales. De plus, une réponse basée sur les anticorps peut se produire, dans laquelle les anticorps facilitant l’infection contrecarrent l’effet des anticorps neutralisants dans la prévention de l’infection. Enfin, le « péché antigénique originel », c’est-à-dire la mémoire immunitaire résiduelle du vaccin de type Wuhan, peut empêcher le vaccin d’être suffisamment efficace contre les souches variantes. Ces mécanismes peuvent également être impliqués dans l’exacerbation du COVID-19.
Certaines études suggèrent un lien entre les vaccins COVID-19 et la réactivation du virus qui cause le zona. Cette réaction est parfois appelée syndrome d’immunodéficience acquise liée au vaccin. Depuis décembre 2021, outre le COVID-19, le département de chirurgie cardiovasculaire, Okamura Memorial Hospital, Shizuoka, Japon a rencontré des cas d’infections difficiles à contrôler. Par exemple, il y a eu plusieurs cas d’infections suspectes dues à une inflammation après une chirurgie à cœur ouvert, qui n’ont pas pu être contrôlées même après plusieurs semaines d’utilisation d’antibiotiques multiples.

Les patients ont montré des signes d’immunodépression et il y a eu quelques décès. Le risque infectieux peut donc être augmenté. Divers algorithmes médicaux d’évaluation du pronostic postopératoire pourraient devoir être révisés à l’avenir. Les médias ont jusqu’à présent dissimulé les événements indésirables de l’administration du vaccin, tels que la thrombocytopénie thrombotique immunitaire induite par le vaccin (VITT), en raison d’une propagande biaisée. L’institut rencontre de nombreux cas où cette cause est reconnue. Ces situations se sont produites par vagues; cependant, elles ne sont toujours pas solutionnées, malgré les mesures mises en place pour dépister systématiquement les anticorps anti-thrombocytopénie post-héparine (TIH) chez les patients admis en chirurgie. Quatre cas positifs aux anticorps HIT ont été confirmés à l’institut depuis le début de la vaccination ; cette fréquence de cas positifs pour les anticorps HIT a rarement été observée auparavant. Des cas mortels dus au VITT suite à l’administration de vaccins COVID-19 ont également été rapportés.


Par mesure de sécurité, les rappels ultérieurs doivent être interrompus. De plus, la date de vaccination et le temps écoulé depuis la dernière vaccination doivent être enregistrés dans le dossier médical des patients. En raison du manque de sensibilisation à ce groupe de maladies parmi les médecins et le grand public au Japon, les antécédents de vaccination contre le COVID-19 ne sont souvent pas documentés, comme c’est le cas dans le cas de la vaccination contre la grippe. Le temps écoulé depuis la dernière vaccination contre la COVID-19 doit être pris en compte lorsque des procédures invasives sont nécessaires. Plusieurs mesures pratiques pouvant être mises en œuvre pour prévenir une diminution de l’immunité ont été rapportées. Il s’agit notamment de limiter l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, y compris l’acétaminophène à visée antipyrétique, l’utilisation mesurée d’antibiotiques, l’arrêt du tabac, le contrôle du stress et l’utilisation réduite d’émulsions lipidiques, y compris le propofol, qui peut provoquer une immunosuppression périopératoire.
À ce jour, lorsque l’on compare les avantages et les inconvénients des vaccins à ARNm, la vaccination a été couramment recommandée. À mesure que la pandémie de COVID-19 sera mieux maîtrisée, les séquelles du vaccin deviendront probablement plus apparentes. On a émis l’hypothèse qu’il y aurait une augmentation des maladies cardiovasculaires, en particulier des syndromes coronariens aigus, causées par les protéines Spike des vaccins génétiques. Outre le risque d’infections dues à des fonctions immunitaires affaiblies, il existe un risque possible de lésions organiques inconnues, causées par le vaccin, restées silencieuses en absence de manifestations cliniques apparentes, principalement dans le système circulatoire. Par conséquent, des évaluations minutieuses des risques avant toute chirurgie ou procédures médicales invasives sont essentielles. Des essais contrôlés randomisés sont en outre nécessaires pour confirmer ces observations cliniques.


En conclusion, la vaccination contre le COVID-19 est un facteur de risque majeur d’infections chez les patients vulnérables.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *